Une nouvelle que j'aime bien - "Ce jour-là"

Une nouvelle que j'aime bien - "Ce jour-là"

Bon, je suis désolée mais je crois que ce post va être plutôt long. J'espère qu'il vous plaira quand même, bonne lecture!

J'ai découvert le livre "Le silence de la mer suivi de la marche à l'étoile" de Vercors, grâce à un exposé que je devait faire en français l'année précédente où je devais présenter un livre. J'avais tout d'abord choisi ce livre car son titre m'intriguait puis j'ai continué à le lire malgré les histoires tristes qui se trouvent à l'intérieur car je les trouve intéressantes et touchantes. L'une d'entre elles m'a particulièrement touchée, il s'agit de "Ce jour-là".

C'est l'histoire d'une famille française résistante, pendant la seconde guerre mondiale. Le petit garçon et son père vont se promener chaque jour dès que la mère met un pot de géranium sur la fenêtre de la cuisine. Contrairement à d'habitude, le papa ne parlait pas à son fils et lui tenait la main de tel sorte où le garçon ne pouvait pas jouer comme les autres fois. L'enfant savait qu'il se passait quelque chose d'anormal et se posait pleins de questions. Comme il avait peur il n'osa rien demander et pour la première fois il voulait rentrer chez lui.

Après s'être assis sur une pierre, ils sont allés près du torrent et ils y sont restés un long moment sans pour autant jouer comme les autres jours. Ils ont ensuite pris le chemin du retour en passant par une colline de laquelle on pouvait voir leur maison où se trouvait toujours le géranium. Arrivé en haut, le père décida de s’asseoir un peu et eu un bref échange avec son fils.

Quand ils se sont relevés, ils ont remarqués que le géranium n'était plus là. Le père s'est mis a serrer la main de son fils encore plus fort est se mit à paniquer. Le petit garçon qui ne comprenait toujours pas, posait toutes ses questions à voix haute cette fois-ci. Son père lui expliqua qu'il logerait quelques temps chez une dame du village.

Quand cette femme les vit arriver, elle a tout de suite compris ce qui se passait et les laissa entrer. Après lui avoir confié son fils, l'homme partit avec une valise. La dame soigna le petit garçon qui avait fait une sorte de malaise et il voyait qu'elle pleurait...

Pour finir ce résumer je vais vous écrire la fin de cette nouvelle.

"Le lendemain, il était en train de jouer avec les cubes, il entendit madame Bufferand qui parlait dans la salle à manger. Les cubes devaient représenter le portrait d'un monsieur avec une collerette et un chapeau à plume. Il manquait encore l'œil et le chapeau. Le petit garçon se leva et mit son oreille contre le trou de la serrure, qui était juste à sa hauteur en se hissant sur la pointe des pieds. Il n'entendait pas très bien parce que les dames ne parlaient pas tout haut, elles chuchotaient. Madame Bufferand parlait de la gare. Oui, disait-elle, oui lui aussi : il cherchait à apercevoir sa femme dans un compartiment, ils l'ont reconnu. Grands dieux, dit l'autre dame, il n'avait donc pas pu s'empêcher... Non, dit madame Bufferand, il n'a pas pu, qui donc aurait pu? Il disait tout le temps "c'est ma faute, c'est ma faute!" Et puis on parla de lui, le petit garçon. Heureusement, disait la dame, heureusement que madame Bufferand était là. Madame Bufferand répondit des mots, mais quelque chose mouillait son chuchotement et on ne pouvait pas comprendre.

Le petit garçon retourna vers son jeu de cubes. Il s'assit par terre et chercha celui avec un œil. Il pleurait silencieusement, les larmes coulaient et il ne pouvait pas les retenir. Il trouva le cube avec l’œil et le mit à sa place. Le chapeau c'était plus facile. Il reniflait en essayant de ne pas faire de bruit, une des larmes coula au coin de la bouche, il la cueillit d'un coup de langue, elle était salée. La plume, c'était le plus ennuyeux, on ne savait jamais si elle était à l'endroit ou à l'envers. Une larme, tombée sur la plume, glissa, hésita, y resta suspendue comme une goutte de rosée."

J'ai choisit de vous mettre ce passage au lieu de terminer mon résumer comme il avait commencé car on apprend où le père est parti et aussi parce qu'on voit la réaction de l'enfant, qui comprend qu'il est arrivé quelque chose de grave à ses parents. Donc il pleure tout en se concentrant sur son jeu de cube comme pour penser à autre chose.

J'ai bien aimé ce livre car il nous montre les différentes facettes de la guerre avec des points de vues totalement différents, par exemple une des nouvelles parle de la guerre vue par un soldat et celle-ci, vu par un enfant ayant des parents résistants.

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